Carrément Kassiré

Publié le par Evariste DJETEKE

 Carrément  Kassiré

La démocratie a ses charmes incontestables mais elle a aussi ses quelques effets pervers dont celui de donner parfois un rôle et une place à des gens sans foi ni conviction comme Kassiré qui a flirté avec tous ceux qui ont mis le Tchad à genoux depuis plus de 36 ans. De l’UNIR au MPS... Ministre d'Etat et conseiller à la Présidence, il va désormais chapeauter le premier gouvernement de la 4ème République. Un Premier Ministre nouvelle formule.  Il remplace son ex-camarade de Parti. Il entre encore dans l'histoire... Mais par quelle porte?

Personnage drôle, cocasse et amusant qui provoque plus le rire que l’intérêt, Kassiré Delwa Nourredine koumakoye dont le seul et unique métier est la politique continue son pédalage dans le « daraba ». Loquace et étonnamment prolixe, il pollue les médias ce dernier temps pour ne rien dire… Qui peut encore croire à cet homme ? Un homme difficile à fixer, culturellement, politiquement et religieusement!

Ministre de la Justice sous Habré, il cachait à son boss toutes les correspondances des Organisations des Droit de l’Homme dans lesquelles le régime a été rappelé à l’ordre. C’était pendant l’époque où le Tchad a été indexé par la communauté internationale pour déficit démocratique et violation des droits de l’Homme. Cet homme a déjà participé de près ou de loin au massacre de 40 000 tchadiens sous le régime de Habré. Faudrait-il attendre qu'il le fasse encore sous le régime actuel? On aurait pu croire qu'avec ces morts et tortures sur la conscience, Kassiré se remettrait en cause et essaierait de faire amende honorable, eh bien non ! Il continue à se prendre pour un donneur de leçons et indispose par son inélégance, son insolence, son inculture, son incohérence et de fois son arrogance... Il vient de signer son (re) (re) retour auprès de M. Idriss Déby Itno comme Ministre d'Etat et Conseiller à la Présidence

Sans tact ni réalisme pertinent, M. Kasiré a pris plaisir à peindre le Tchad comme une Terre d’exception, une espèce de pays de Cocagne où Habré d’abord et Déby ensuite seraient des dirigeants à nul autre pareil.

Il aurait dédié sa thèse de Doctorat à Habré qui a fait de lui un Ministre, juste pour camoufler les crimes. Depuis lors, il a développé des défauts mignons et des gros caprices qui caractérisent les « enfants gâtés ». Expert dans l’art de se faire aimer de la presse par des sorties sans courage. Croyez-vous que ses centres d’intérêt soient le bien-être des tchadiens. Oh que non ! C’est, à la limite, infériorisant de solliciter ce Docteur en droit pour le respect des Droits. On ne demande pas à un amateur du désastre ce qu’il préconise, on s’en tient à sa capacité d’indignation.

Cultivant une politique sans idéologie, KASCOU est aussi inapte à des contre-propositions crédibles. C’est un exemple de la médiocrité en politique qui a aussi ciré les chaussures de Kadhafi pour quelques billets de dinar. Le prénom Nourredine, est du vernis dans son arnaque Libyen… Une histoire de mallette de billets, un don de Khadafi, l’aurait opposé à Habré… Des milliers d’exemplaires du Coran et du Livret vert aussi…

Envie du pouvoir, vagabondage et prostitution politique, Archéologie de mensonge politique, trahison nationale, voilà un constat qui fait consensus autour du Président de VIVA RNDP. Son ancien Adjoint dans le parti et dernier Premier Ministre de Déby, en sait quelque chose. C’est pourquoi, tout ce qu’il dit relève de l’immoralité abjecte, de l’indécence.

Tout va mal dans ce pays et qu’il est temps de réagir. Certains politiciens tchadiens ont perdu la tête et ne savent quoi faire pour sortir le pays de l’impasse. Malgré les titres académiques qu’ils possèdent, ils sont au service du mal puisque la plupart d’ entre eux sont corrompus et sont devenus des prostitués politiques sans morale ni éthique. Kassiré en fait partie…. Il n’est pas le seul malheureusement.

Un homme que l’histoire a malencontreusement porté à des postes significatifs successivement sou Habré et  sous Déby et que nous le traiterons comme tel en le remettant à sa place autant de fois que nécessaire.

L’Histoire ne retiendra qu’une chose : Kascou à renié son rôle d’éducateur, d’enseignant, de patriote. Or, le pouvoir, c’est pour l’histoire.

En politique, il y a ceux dont les noms sont liés à l’histoire. Mais il y a ceux dont l’identité se confond avec la comédie ! Kassiré dont la seule évocation du nom remue la dynastie Habré- Déby est de ces véritables folâtres de comédie politique à la tchadienne. Kassiré, un cas pathétique. Un cas clinique ! Meurdé M.

Publié dans politique, opinion

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