Tchad: A grands pas vers le chaos
Il ne faut pas se le cacher, Nous savons tous que les tyrans malades prennent un malin plaisir à faire souffrir le peuple, à l’instar de Néron qui se réjouissait de voir Rome Brûlée et le peuple crevé, Idriss Déby Itno en fait de même, après s’être accaparé des richesses du pays, il fait croupir le peuple dans une misère effroyable et hallucinante, qui pourtant est évitable.
Plus rien ne va au Tchad. Chaque jour qui passe apporte son lot de problèmes et de déconvenues, tant et si bien que l’on est tenté de dire, toutes proportions gardées, que le pays va à vau-l’eau. Crise politique née de la dernière présidentielle contestée, affaire d'
La classe politique est fondamentalement aveugle et elle ne veut rien savoir. Elle est de plus en plus médiocre qu’autrefois et manque totalement de vision à long terme. Elle n’a pas le courage politique d’avouer qu’elle a fait perdre un temps royal au pays. Aujourd’hui, le peuple vit dans la nostalgie d’un passé récent car le lendemain est chaque fois pire : Nombreux tchadien regrettent le temps colonial et/ou l’époque de Ngarta.
Et comme pour ne rien arranger, une crise sociale est venue s’ajouter à ce cocktail de problèmes compliquant du coup la situation sociopolitique au Tchad.
Autant dire que le président "Crise Déby Itno", a désormais du souci à se faire. Car, il est peu de dire que la crise prendra une dimension particulière pour ne pas dire complexe si le peuple décide d'affronter les forces de l'ordre ou de venger leurs compatriotes tombés sous les balles des forces de sécurité. Ce qui risque de mettre le pays sens dessus dessous ; et ce ne sont pas les appels au calme et la fermeture des établissements qui pourront dénouer la situation. Loin de là.
Ce serait illusoire de croire qu’il n’y aura jamais un soulèvement populaire de grande envergure au Tchad. Même un serpent inoffensif finit par mordre s’il est dépassé par les événements. Croire que les tchadiens sont et seront des poltrons à l’infini est un leurre. L’idéal pour Idriss Déby est de quitter le pouvoir avant que le pouvoir ne le quitte. La solution la plus simple aux maux dont souffre le Tchad est de faire la volonté du peuple. Vouloir être un jusqu’auboutiste dans la répression amène petit à petit le pays vers des lendemains très incertains. En tout cas, tous ceux qui ont été témoins des événements de ces derniers jours, les hommes avertis, peuvent en toute franchise avoué que le Tchad n’est pas loin du chaos.