Tchad: kidnapping et enlèvement, le cauchemar continu

Publié le par Evariste DJETEKE

Tchad: kidnapping et enlèvement, le cauchemar continu

Mettre fin à la menace des "enlèvements" devrait constituer une haute priorité pour le gouvernement tchadien». Du Professeur Ibni au français "inconnu'" en passant par Daniel Ngadjadoum, c'est plusieurs enlèvements sans suite... Alors dans quelle République sommes nous?

L’appel à la vigilance est devenu une nécessité pressante au moment où chacun de nous risque de rencontrer, sur son trajet des hommes formés pour kidnappés animés d’intentions malsaines. Nombreux sont les cas de disparition et d'enlèvement qui défrayent la chronique plongeant la société civile dans un état de terreur constant. Généralement, l'ANS ou les services assimilés est pointé du doigt. Face à la gravité de la situation, nous nous préoccupons tous de la nature de ce fait, des motifs qui le sous-tendent, des procédés de protection des populations tchadiennes contre les agissements de bourreaux insensibles, particulièrement par la pénalisation sévère de ces actes indignes. Où est donc le Procureur?

Les tchadiens ont besoin de la transparence et de la vérité dans ce type d’aventures qui se terminent toujours dans le flou, comme celle de la disparition du Professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh, celle des militaires qui ont voté contre Déby, celle des 103 enfants enlevés par l'Association française "l'Arche de Zoé". L’opinion nationale est également restée sans nouvelle des violeurs de Zouhoura ou des kidnappeurs de Daniel Ngadjadoum.

Dans l’hypothèse d’absence d’éclairage au sujet de ce français "inconnu", qui travaille pour une entreprise "inconnue", enlevé par des "inconnus", d’aucuns risquent de croire à un montage et de ne pas considérer les communiqués laconiques balancés par ci, par là. Cette énième flou sécuritaire exige d’être clarifiée.

"Le dernier enlèvement d'un Français au Tchad remonte au 9 novembre 2009. Ce dernier est connu car c'est un agronome français travaillant pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), avait été kidnappé dans l'est du pays, une prise d'otage revendiquée par un groupe soudanais du Darfour, les "Aigles de libération de l'Afrique". Il avait été libéré le 6 février 2010, après 89 jours de détention". Mais l'autre, n'a pas de nom. Bizarre!

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